Des services réorganisés pour mieux soutenir nos institutions

L’un des gros projets 2020 du département « Politique des établissements de soins » était la réorganisation des différents services qui le composent. Bien sûr, la crise du coronavirus a énormément impacté l’année du département et, si cette réorganisation devait être finalisée en 2021, divers changements ont déjà pu être initiés en 2020. Plusieurs nouveaux collaborateurs ont notamment été recrutés.

Un an après son lancement officiel, Iriscare est loin de se reposer sur ses lauriers. Ce premier anniversaire était l’occasion d’évaluer son fonctionnement afin de toujours l’améliorer. L’objectif : remplir l’ensemble de ses missions en continuant à offrir un service de qualité aux institutions bruxelloises. Pour le département « Politique des établissements de soins », cela passe par une réorganisation de ses services via une répartition des compétences plus claire, logique et efficiente.

Une meilleure répartition des compétences

L’année 2020 a vu la préparation de la réorganisation des différents services du département et plusieurs changements ont été initiés. « Nous avons effectué des adaptations dans la structure afin d’essayer de regrouper les procédures qui étaient identiques. Désormais, un service s’occupera de tout ce qui est propre aux agréments. Ce service, initialement compétent pour les institutions liées aux personnes âgées et personnes handicapées, sera également en charge, par exemple, des centres de planning familial et des crèches. Au final, il sera compétent pour toutes les institutions nécessitant un agrément », détaille Muriel Quinet, directeur-chef de service du département « Politique des établissements de soins ». « L’idée était alors de regrouper dans un même service tout ce qui était lié aux conventions. Le service qui s’occupait des institutions de revalidation et des soins de santé mentale s’occuperait donc désormais des équipes palliatives multidisciplinaires. Le service s’occupant des sociétés mutualistes régionales et des compétences résiduaires, quant à lui, devrait prendre en charge toutes les matières plus transversales comme le budget, les subsides facultatifs ou encore les accords du non-marchand avec, également, un aspect de coordination transversale afin d’avoir un suivi global des missions du département. »

A ces trois équipes s’ajoute également une nouvelle venue dans le département : la cellule médicale/paramédicale. Ce nouveau service est né en septembre 2020. « Dans le cadre de la gestion de la crise de la COVID-19, nous nous sommes rendu compte qu’il manquait vraiment une expertise médicale et paramédicale afin de pouvoir être un interlocuteur crédible pour les institutions ou encore pour élaborer les circulaires plus médicales », explique Muriel Quinet. « Dans le futur, on aimerait que ce service puisse davantage travailler au développement de la qualité des soins au sein de nos institutions. Dans un premier temps, cela concernera les maisons de repos où le besoin est le plus important et, ensuite, les institutions accueillant des personnes handicapées, les centres de revalidation, les centres de planning familial ou encore les services d’aide à domicile. »

De nombreux recrutements

Pour le département « Politique des établissements de soins », l’année 2020 a également été marquée par de nombreux recrutements. Ceux-ci ont été effectués dans le cadre de la crise sanitaire mais, également, dans le contexte de la réorganisation des services et du renforcement des équipes. En tout, le département a recruté 15 nouveaux collaborateurs. « Trois d’entre eux venaient d’autres départements », précise Muriel Quinet. « Ces recrutements ont principalement bénéficiés au service « Institutions pour personnes handicapées et pour personnes âgées » qui a été renforcé avec 6 nouveaux collaborateurs ». Des engagements sont également encore prévus pour l’année 2021.

Si l’année 2020 a été l’occasion de poser les bases d’une réorganisation du département, l’année 2021 devrait permettre de la finaliser, en concertation avec les différentes équipes. Ce premier projet a permis également de se rendre de compte de la nécessité de regrouper encore plus les processus identiques et d’aller vers davantage de transversalité et d’intersectorialité.