En avril 2019, la réforme des allocations familiales a été validée par le parlement bruxellois. Parmi les choses qui vont changer : le nouveau régime prévoit d’octroyer dorénavant les allocations familiales à tout enfant domicilié sur le territoire bruxellois.
Si le nouveau système d’allocations familiales bruxellois est entré en vigueur en 2020, l’année 2019 a été cruciale pour celui-ci. Au mois d’avril, le parlement bruxellois a donné son feu vert définitif à la réforme des allocations familiales pour Bruxelles-Capitale. Une ordonnance du 25 avril 2019 trace les grandes lignes du nouveau système d’allocations familiales bruxellois.
Dans ce nouveau système, des allocations familiales sont octroyées à tout enfant domicilié dans la région de Bruxelles-Capitale. C’est donc le domicile de l’enfant bénéficiaire qui compte et non plus le lieu de travail de son père. Les allocations familiales bruxelloises sont constituées d’un montant de base suffisamment important pour chaque enfant. Différents suppléments peuvent compléter ce montant de base, tels que des suppléments pour orphelins, pour enfants atteints d’une affection ou encore des suppléments d’âge annuels.
Le nouveau régime tient également compte des situations spécifiques des familles dans la Région de Bruxelles-Capitale et une attention particulière est accordée aux familles se trouvant dans une situation précaire ou bénéficiant de revenus modestes. En tout, 24% du budget global des allocations familiales bruxelloises est redistribué entre les familles précarisées. Le nouveau système amène notamment de nouvelles conditions d’octroi des suppléments sociaux. Ils ne tiennent plus compte de la situation socio-professionnelle de l’attributaire mais de la composition et des revenus de la famille. Le montant du supplément social dépendra des revenus annuels imposables du ménage (selon qu’ils soient inférieurs à 31.000€ ou à 45.000€), de l’âge des enfants bénéficiaires mais également de la taille de la famille (lorsque les revenus bruts imposables de la famille sont inférieurs à 31.000, une correction sociale supplémentaire est prévue en faveur des familles monoparentales). « Le montant des allocations sera davantage adapté aux besoins des Bruxellois. Il faut savoir que personne n’y perd », rassure Tania Dekens, Fonctionnaire Dirigeant de Famiris. « Les familles bénéficient du système qui leur est le plus favorable. » Durant les deux années qui ont précédé le passage de FAMIFED à Famiris, tout a été mis en œuvre pour assurer une transition sûre, afin que nos familles reçoivent les allocations familiales auxquelles elles ont droit dans les temps. Car chaque enfant mérite le meilleur départ !